Je vote pour la science

Savez-vous qu’est-ce que sont :

• les biais inconscients?

• le leaking pipeline?

• l’invisibilité vs l’hypervisibilité?

Savez-vous pourquoi il est important de prendre sa place en STIM et comment le faire?

En tant que présidente des Ingénieuses de l’ÉTS, j’ai été invité pour une entrevue par Isabelle Burgun à l’émission « Je vote pour la science » à la suite de ma participation à une table ronde sur le documentaire Picture a scientist, au colloque FORCES organisé par la Chaire pour les femmes en sciences et en génie au Québec. Nous avons abordé ces différents sujets en lien avec les femmes en science, technologie, ingénierie et mathématique (STIM). Lors de l’émission, j’ai eu la chance d’être accompagné d’Ève Langelier, professeure au Département de génie mécanique de l’Université de Sherbrooke, titulaire de la Chaire pour les femmes en sciences et en génie au Québec et de Camélia Dadouchi, professeure au Département de mathématiques et de génie industriel à Polytechnique Montréal.

Alors, pourquoi est-il important de prendre sa place en STIM ?

Car, il peut arriver que bien que nous soyons l’experte dans la pièce, les gens regarderont notre collègue qui, selon ce que la société nous apprend, ressemble à quelqu’un de plus expérimenté. Ainsi, il faut briser ce biais inconscient en prenant notre place et ceci n’est pas toujours facile à faire.

Et, comment prendre sa place en STIM ?

• S’imposer poliment;

• Prendre la parole;

• Argumenter respectueusement;

• Démontrer nos capacités avec nos travaux.

Plusieurs croient qu’il n’y a plus de problèmes aujourd’hui avec les femmes en STIM. Cependant, on remarque encore plusieurs biais qui accentue encore l’inégalité. Voici que deux exemples qui réduit le travail des femmes :

• Être proclamé secrétaire (rédiger le rapport, s’occuper de la paperasse, etc.);

• Être ignoré pendant des travaux d’équipe (idées pas prises en compte).

Il est parfois difficile de s’imaginer les difficultés que peuvent apporter les biais sur la carrière des femmes. Lors de l’entrevue Ève Langelier a donné un exemple très concret :

Normalement, la société nous apprend que la femme est plutôt maternelle et encrée sur l’entraide et qu’un leader est fonceur et ancré sur les résultats. Ainsi, lorsque la femme est dans un poste des leaders cela crée un conflit, car si elle a trop des caractéristiques de leader ça « clash » avec notre image de femme et si elle a trop des caractéristiques de femme ça « clash » avec notre image de leader. Par conséquent, peu importe ce qu’elle fera, il y aura un inconfort.

Donc, qu’est-ce que ça prend pour faire changer les choses ?

• Être ouvert à la discussion;

• Confirmer ce qu’on a compris avec le questionnement;

• Offrir des formations sur les stéréotypes dans les universités;

• Avoir des modèles différents;

• Exposer les jeunes à différentes choses pour développer leur curiosité;

• Réseauter.

Pour en apprendre davantage sur le sujet, vous pouvez écouter l’entièreté du contenu de l’émission sur : https://www.sciencepresse.qc.ca/vote-pour-science/2021/11/24/dessine-moi-scientifique-biais-genre-science. De plus, vous pouvez écouter le documentaire Picture a scientist sur Netflix, bon visionnement.